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Céréales Le blé et le maïs rebondissent en début de séance sur Euronext

Les cours du blé et du maïs se sont repliés le vendredi 1er juillet 2022 dans un contexte de hausse de compétitivité de la Russie. Le blé repartait légèrement à la hausse au début de la séance sur Euronext le lundi 4 juillet.

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Le repli des cours des céréales le vendredi 1er juillet est lié principalement au nouveau mode de calcul des taxes à l’exportation mis en place par la Russie. « En passant d’un mode de calcul en roubles au lieu du dollar, les taxes se replient mathématiquement de plusieurs dizaines de dollars la tonne, redonnant de la compétitivité à la Russie, qui s’attend par ailleurs à une récolte record », explique Agritel, dans une note parue le 4 juillet 2022.

 

Ainsi vendredi 1er juillet sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 334,50 euros (– 15,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 328,25 euros (–16,25 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs clôturait également en baisse, à 288,25 euros (–9,75 euros) sur l’échéance d’août et à 284,00 euros (–12,75 euros) sur l’échéance de novembre.

 

Consultezles cours et marchés des céréales sur Lafranceagricole.fr

 

Ce lundi 4 juillet, vers 11 h sur Euronext, la tonne de blé progressait légèrement, de 1,50 euro à 336,00 euros sur l’échéance de septembre et de 1,75 euro à 330,00 euros sur décembre. La tonne de maïs baissait, quant à elle, de 0,75 euro à 287,50 euros sur l’échéance d’août mais progressait de 2,00 euros à 286,00 euros sur celle de novembre.

Les récoltes avancent

Les chantiers de récolte ont redémarré en France, avec le retour d’un temps plus clément, même si dans plusieurs régions les orages continuent de sévir. Le rendement du blé tendre est annoncé à 69,5 q/ha par Arvalis et Intercéréales, en baisse de 3 % comparé à la moyenne décennale.

 

> À lire aussi : Moisson de 2022 : le rendement du blé tendre reculerait à 69,5 q/ha (01/07/2022)

 

De son côté, la Commission européenne a révisé largement son estimation de la production de blé pour l’Union européenne à 125 millions de tonnes contre 130,4 millions affichés le mois dernier. Les exportations vers les pays tiers restent inchangées à 38 millions de tonnes. Les stocks de la fin de la campagne de 2022-2023 sont révisés à 13,2 millions de tonnes contre 17,15 le mois passé.

Crainte d’un ralentissement économique

À la Bourse de Chicago, le contrat de blé sur juillet a clôturé le 1er juillet en baisse de 38 cents à 833 cents. C’était « dans un contexte également de poursuite de prises de profits de la part des acteurs financiers, qui mettent également en avant le risque d’un ralentissement économique mondial en lien avec l’inflation », résume Agritel.

 

« Dans son rapport trimestriel, l’USDA a annoncé les stocks de blé à 660 millions de boisseaux, en baisse de 22 % par rapport à l’année dernière, note de son côté Sitagri. Les analystes attendaient des stocks en hausse à 655 millions de boisseaux. Les surfaces sont estimées à 47,1 millions d’acres. Les analystes s’attendaient à 47,017 millions d’acres. »

 

De son côté, le contrat de maïs sur juillet a clôturé en hausse de 11 cents à 755 cents. L’USDA a annoncé dans son rapport trimestriel du 30 juin 2022 que les stocks américains de maïs progressaient de 6 %, à 4,35 milliards de boisseaux, par rapport à l’année dernière.

 

La sole de maïs a progressé légèrement en passant de 89,5 à 89,9 millions d’acres, « le repli des surfaces de soja bénéficiant principalement au blé de printemps », explique Agritel.

 

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